Voilà, on vient de quitter le Pérou par la frontière terrestre qui longe le lac Titicaca, et nous voici en Bolivie. On avait prévu de visiter le lac côté bolivien, mais au vu de la ville préposée à cela (Copacabana), pleine d'hôtels, restaurants et touristes, on remonte aussitôt dans le bus pour filer sur La Paz, capitale du pays.
C'est le 31 Décembre, on arrive dans une ville en pleine effervescence, y'a du monde partout, des bouchons, des stands de rue qui vendent principalement des feux d'artifices et des confettis. On trouve un hôtel qui fera l'affaire pour le premier soir, on cherchera chaussure à notre pied demain, par contre on trouvera pas de restaurant chic pour fêter cette dernière soirée 2014 ... ce sera sandwich de rue et feu d'artifice depuis la fenêtre de la chambre, impressionnant car chacun tire son propre feu, on a vu la ville s'embraser!!!
BONNE ANNEE 2015 A TOUS!!!
BONNE ANNEE 2015 A TOUS!!!
Alors La Paz, c'est une ville un peu étrange, elle est à 3800 mètres d'altitude et construite dans une vallée, donc les rues ne font que monter ou descendre ... pas de plat ici, dur dur les mollets et le souffle! On y croise des gens très typiques tout en couleurs, de jolies rues dans le quartier colonial et à chaque fois qu'on prend un peu de hauteur de très belles vues sur la ville et les montagnes alentour.
En se baladant dans les rues, on est tombé sur un chouette musée des instruments de musique. Des guitares en carapace de tatou ou de tortue, des flûtes de pan de toutes les tailles, des instruments du monde entier, et plein de choses super chouettes (dont des accordéons, clin d'oeil au papa de Lionel!!). On a passé un bon moment, d'autant qu'on avait le droit d'essayer certains d'entre eux!
Lionel a aussi testé depuis La Paz la descente à vélo de "la route de la mort"! C'est l'ancienne route qui partait de La Paz à Rurrenabaque, aujourd'hui partiellement fermée sur sa partie la plus dangereuse (d'où son nom) mais qui du coup sert aux touristes de terrain de jeu en deux roues. Il a fait cette sortie seul, Guillemette n'étant pas super à l'aise sur un vélo n'a pas suivi.
Ce sont donc quelques 63 km de descente sur 4 heures, de 4900 mètres de dénivelé à 1100 mètres, commençant dans la neige et terminant dans la jungle, passant le long de falaises vertigineuses, sous des chutes d'eau, avec des paysages sublimes! L'avantage c'est qu'il n'y a pas à pédaler!!
On est aussi parti depuis La Paz visiter un site archéologique de la culture Tiwanaku, pré-inca. C'est apparemment le site dont Hergé s'est inspiré pour "Tintin et le temple du soleil". Bon, il pleuvait alors peut-être que ça a influencé notre motivation mais on n'a pas trouvé que le site était à la hauteur de sa réputation. Il ne reste plus grand chose des temples, à part quelques statues un peu de type polynésien, elles par contre très jolies. Et puis quelques morceaux de portes et murs encore bien décorés.
Et enfin, notre dernière excursion depuis La Paz, et quelle excursion, on a tenté l'ascension du Huayna Potosi, montagne dont le sommet est censé être "le 6000 le plus facilement accessible", et oui, on a tenté un 6000 mètres d'altitude, vous avez bien lu!!! Lionel en avait envie depuis le Népal, Guillemette un peu moins mais après avoir bien réfléchi, elle décide de venir tenter l'expérience quand même.
On prend donc le temps de bien choisir notre agence (on est dans la saison déconseillée pour le faire en raison des pluies donc des neiges en hauteur) et feu, c'est parti pour une belle expérience de 3 jours.
Le premier jour, on part en matinée (le Huayna Potosi n'est qu'à 1h30 de voiture du centre de La Paz) vers notre premier refuge. Altitude: 4800 mètres. On déjeune, et malgré la neige qui tombe, on part s'entraîner pour l'ascension du dernier jour sur un glacier à 1 heure de marche du refuge. Au programme: prise de connaissance du matériel qui nous accompagnera à savoir crampons, harnais, piolet, casque, chaussures rigides; entraînement à la marche en cordée et petits exercices de grimpage de falaise de glace avec piolet. Bon, là c'est histoire de 1 heure, pour "rigoler", le jour de l'ascension, ce sera la même chose pendant 5 heures à 6 heures, de nuit et entre 5000 et 6000 mètres d'altitude ... gloups.
La nuit se passe, il fait très froid dans le refuge (8°C à la montre de Lionel), l'altitude nous empêche d'avoir un sommeil récupérateur, on se réveille de nombreuses fois, on rêve beaucoup. Heureusement, pour le moment on arrive encore à avoir faim (la perte d'appétit est un autre signe du mal d'altitude).
Ce matin, on monte au deuxième refuge, à 5130 mètres d'altitude. On charge nos sacs de toutes nos affaires, pas moins de 15 kg sur le dos et on commence à grimper. Ca monte pas mal, 3 heures annoncées par notre guide, on le fera en 2 heures 30. Le temps est très moyen, on essuie quelques gros nuages et un peu de neige. Parfois, on a droit à quelques éclaircies, assez rares.
Arrivés au refuge, on déjeune et on a l'après midi de libre. C'est marrant sur les murs du refuge chaque personne qui est arrivée au sommet à mit son petit mot, c'est assez émouvant de lire ça, ça motive Lionel à fond. Nous on décide de ne pas dormir, il va falloir se coucher vers 17 heures ce soir, on aimerait dormir un peu. Avec nous sont d'autres touristes avec d'autres agences, on voit les gens 'tomber' durant l'après midi, les maux de têtes commencent à arriver, la faim disparait ... nous pour le moment ça va.
A 16h30, on nous sert le dîner, et là, ça a quand même du mal à passer, et ensuite, au lit!
A 00h20, le réveil sonne, on a peu dormi, toujours ce sommeil entrecoupé et trop léger, le froid et un mal de tête lié à l'altitude qui commence pour Guillemette. On enfile l'équipement (avec le froid on est quasi déjà habillé!!), pantalons de ski, double polaire, manteau, harnais, casque, frontale, chaussures, guêtres, and co, on tente quelques bouchées de petit déjeuner (qui ne passent plus du tout), et on part dans la nuit noire. L'ascension se fait de nuit pour éviter le risque d'avalanche au lever du soleil qui ramolira la neige ... rassurant!
Il est 1h20, c'est parti. La montée commence sévère dès la sortie du refuge, les cordées commencent dès ici à se séparer. La respiration est dure à trouver, mais on arrive à suivre un "rythme" lent mais assez constant. Il neige pas mal, on avance lentement, c'est pas facile. Et comme il fait nuit noire, ben on ne voit pas le paysage (pardonnez nous de ne pas avoir sorti l'appareil photo à ce moment là...)!!
Finalement, Guillemette abandonnera au bout de 1h30 de marche, par manque de motivation, pas envie de marcher 6 heures dans ces conditions. Lionel continue, il y tient tellement à son 6000!! Mais il sera bloqué à 5920 mètres, de la neige aux hanches, impossible d'avancer plus, c'est trop dangereux... Le temps d'une photo avec le guide, malheureusement pas du paysage car avec la neige qui ne cesse de tomber ils n'y voient pas à 10 mètres, et hop, ils redescendent en 1h15 ce qu'ils ont mit plus de 5 heures à monter!!! On se retrouve au refuge, il est 8 heures du matin, on grignote un bout et on redescend au premier refuge où nous attend une voiture pour La Paz.
C'était une très belle expérience de tenter la "haute" montagne, de tester le matériel, de tenter l'ascension ... On est épuisé mais ça en valait vraiment la peine!!! Dommage pour Lionel de ne pas avoir pu aller au sommet !! Le physique et le mental étaient pourtant là...
On se surestime un peu au niveau de la résistance et on part dès le lendemain sur Rurrenabaque visiter l'Amazone côté Bolivie avec nos copains Olwen et Mika. Avec le recul, on aurait bien pris un jours de repos supplémentaire à La Paz ... allez, on va pas se plaindre, forêt Amazonienne nous voilà!!!
Bon, pour aller là bas, on a plusieurs solutions: le bus ou plutôt 21 à 24 heures de bus sur la "nouvelle route de la mort", pas cher; ou l'avion, 6 fois plus cher, 30 minutes de vol ... on choisit l'avion!! Qu'est ce qu'on devient bourgeois au fur et à mesure du voyage!!
Alors l'avion ça reste folklo quand même, en gros on achète un billet avec une heure mais on n'est jamais sûr de partir à cette heure-ci. Donc nous, le vol de 14h30 est reporté à 17 heures, avec un départ à 18 heures. Rester zen ....
On monte enfin dans l'avion, on survol un paysage superbe, les montagnes en quittant La Paz, la forêt amazonienne en arrivant sur Rurrenabaque. Et à l'atterrissage, surprise, pas d'aéroport, pas de tour de contrôle, seulement un bus de la compagnie et un chariot avec des bagages ... heureusement maintenant la piste d’atterrissage est goudronnée ... enfin, ça fait drôle quand même! On a trouvé pire que les aéroports vanuatais!!
Dès la descente de l'avion on est saisi par la chaleur humide, ça faisait un moment qu'on n'avait pas eu cette sensation de moiteur sur la peau.
On retrouve avec plaisir les copains qui sont là depuis la veille. Ils se sont occupés de tout et ont réservé un tour dans la jungle amazonienne pour nous 4. Départ dès le lendemain matin à 8 heures, au programme: 3 jours de marche en pleine forêt.
On a donc rendez vous vers 8 heures, on fait nos sacs (distribution de moustiquaires et manches longues, on va vite comprendre pourquoi) et on embarque sur le fleuve Béni en direction de notre camp. On remonte le fleuve pendant environ 3 heures, c'est boueux, on longe la forêt, on y est, c'est exactement ce qu'on avait comme image de cette forêt!!
Arrivés au camp, on rencontre notre guide et on nous montre où on va dormir, c'est à dire à même le sol sur une bâche avec juste notre moustiquaire autour de nous accrochée à des bouts de bois ... mmmmh on va bien dormir je sens!! Il pleut des cordes et on voit les autres groupes qui sont déjà là depuis quelques jours se jeter avec leurs savon sous la pluie pour se doucher, les corps ravagés de piqures ... ça fait rêver! Bon, on le sait tous bien, ce qui arrive aux autres ne nous arrivera jamais!
On attend donc quelques heures que cesse la pluie pour aller marcher avec notre guide en forêt, puis comme elle ne cesse pas, bah on y va quand même. Et c'est ainsi qu'on commencera à tremper nos affaires qui ne sècheront ... jamais! lol!
On part 4 heures, où on verra pas mal d'animaux: notre guide c'est Mowgli. Il connait le bruit des animaux pour les appeler, il connait toutes les plantes, il sait se repérer (alors que nous on se croit perdu tout le temps) ... il est juste incroyable!! Donc il va nous montrer des singes, une tortue, nous débusquer une tarentule de son nid, nous faire écouter des oiseaux, nous montrer un arbre habité par des fourmis de feu qui peuvent tuer un être humain en le mangeant de l'intérieur ... on adore!!! On rentre au camp trempés, mais ravis de ce premier jour!
Le lendemain matin on part de l'autre côté de la rive en canoé pour aller voir les nids des aras rouges et bleus. Quelle expédition! Le courant du fleuve est hyper fort, la largeur est d'au moins 50 mètres, on a un petit canoé gonflable 2 places pour nous 4, objectif: ne pas se mettre à l'eau! Et notre guide, ben lui, il fait ça sur une chambre à air, normal quoi. Heureusement Lionel a manié la pagaie et nous a emmené à "bon port", enfin, de l'autre côté de la rive en évitant les troncs de bois perché au milieu du fleuve. Proche de l'arrivée, comme il n'y avait plus de courant, les garçons se sont même mis à l'eau pour nous tracter, avec de la boue jusqu'aux hanches ... parait que c'est bon pour la peau. Petit combat de boue pour le plaisir !
De là, on a marché pendant 3 heures à nouveau dans la forêt pour arriver au mur où nichent les aras. Pour mieux les voir, on est monté sur la falaise, au dessus d'eux. Et là, quel spectacle magique de voir voler ces oiseaux rouges et bleus au dessus de la forêt verte! Superbe!! (par contre les photos un peu moins lol)
On rentre au camp manger un bout (le bateau qui a emmené un nouveau groupe de touristes vient nous chercher, on n'aurait jamais pu remonter le courant), et on part pour 2 heures de marche vers un autre camps, plus profondément enfoncé dans la forêt. En chemin, notre guide sent (oui oui, l'odeur) les cochons sauvages, on passe 15 minutes à les "suivre" (bon, on a pensé un moment qu'il se foutait bien de nous), et on finit par voir entre les branchages un troupeau de environ 200 cochons!!! Et puis il nous à montré une empreinte de tapir dans la boue (à côté de la chaussure surla photo), et des griffes de jaguar sur un arbre, sans oublier l'arbre à curare et la plante anesthésiante. Il est incroyable j'vous dis moi!
Finalement on arrive à notre camp, c'est à dire 4 bouts de bois plantés au sol, sur lesquels on va poser nos bâches et nos moustiquaires. Puis bien sûr, on va fabriquer une table et des chaises ... en feuilles!
A ce moment précis du treck-jungle, soit la moitié, je ne vous précise pas notre odeur, ni l'état de nos vêtements ... on a bien cru que quand le guide sentait les cochons, c'était nous qu'il sentait ... mais non.
Le soir, le guide nous propose une balade de nuit dans la jungle, pour aller écouter le bruit des animaux. Donc c'est reparti pour 1 heure et quelques à la frontale de nuit. On a beau refaire un bout du chemin fait aujourd'hui pour venir, nous on ne reconnait absolument rien! Et en plus il nous fait éteindre parfois la lumière "pour mieux entendre", c'est hyper flippant!!! Guillemette a juste une frousse bleue qu'un serpent lui tombe sur l'épaule ou la tête!! Bon, finalement on ne verra pas d'animaux à part une grenouille, et finalement c'est bien aussi comme ça.
Le dernier jour, on repart 4 heures marcher dans la forêt (qu'est ce qu'on aura marché dans la forêt!!!) pour chercher encore des trucs à voir. Bilan de la matinée: notre guide nous a fabriqué une balançoire avec une liane pour jouer, on a bu de l'eau dans la liane griffe de chat qui peut contenir jusqu'à 250 litres d'eau potable, on a vu l'arbre à lait pour les bébés dont les mères manquent de lait maternel, l'arbre caoutchouc, des fourmis parasols, dégusté le fruit de cacao encore tout jaune et tendre, on s'est fait des jolies boucles d'oreilles en feuille et on s'est peinturluré le visage avec les feuilles qui font de la couleur prune ... et j'en passe!! On est rentré au premier camp passer notre dernière nuit en fin d'après midi, et on a prit le temps de se faire un collier en dent de cochon. Il pleut beaucoup, les garçons en profitent pour se doucher ... ça nous rappelle le groupe du premier jour, avec autant si ce n'est plus de piqures d'insectes sur le corps ... avant d'aller se coucher.
Il a plu toute la nuit, la hauteur du fleuve est montée d'un mètre durant la nuit!! C'est super impressionnant. Le courant est très fort, des troncs d'arbres flottent partout, le retour est un peu épique. On arrive à Rurrenabaque complètement trempé et fatigué. On devait enchaîner sur un autre tour de 2 jours immédiatement en arrivant, mais là, on décide de prendre une journée off pour se reposer, se sécher et se laver. Et c'est pas du luxe!!
Alors voilà, on se présente le lendemain tout secs, tout reposé et tout "brillant" (ben on n'a pas assez de vêtements pour les changer, alors ils sont secs mais pas vraiment propres) pour aller visiter le côté animalier de la forêt amazonienne, celui qu'ils appellent la pampa.
On commence par 3 heures de 4X4 sur une piste qui nous emmène au bord d'un petit fleuve. Là, on rencontre notre guide et on prend un bateau pour rejoindre notre camp. Et là, c'est un festival, on va voir des tas et des tas d'animaux!! Des oiseaux, plein d'oiseaux différents, des singes, des tortues, des crocodiles, des dauphins roses, des cochons d'inde énormes ... un truc de dingue!!! Et on arrive à notre camp qui sont en fait des bungalows avec même une douche!! Le grand luxe!
On s'installe dans nos appartements, on goûte (c'est vraiment le luxe!!) et on part voir le coucher du soleil sur un autre site. Comme on ne fait que 2 jours au lieu des 3 que tout le monde fait, on doit choisir des activités. On dit à notre guide que nous on aurait bien aimé pêcher le piranha, pas de souci on part au coucher de soleil avec la viande et les lignes! On a donc chacun notre hameçon, on met la viande et ça mord de suite! Mais ils sont pas fous ces poissons, ils savent manger la viande sans toucher l'hameçon ... va falloir ruser! Quand ça mord, il faut essayer de jeter le piranha hors de l'eau! Pas facile, Lionel et le guide vont arriver à en jeter sur la berge, Guillemette zéro! Mais c'est super marrant à pêcher.
On dîne, et le soir, on part en tour de nuit chercher les crocodiles à la frontale. C'est facile parce que leurs yeux brillent à la lumière artificielle dans le noir. On en débusque pas mal, de toutes les tailles, et on fait de belles photos. Et comme le ciel est dégagé, on rentrera à la lueur des étoiles ... magique!
Le lendemain matin, au programme pour nous: nage avec les dauphins roses. On nous emmène en bateau dans un recoin du fleuve, tout aussi boueux que le fleuve, où jouent 6 dauphins. Bon, après qu'on nous ait assuré que quand il y a des dauphins il n'y a ni piranha ni crocodile dans l'eau, on s'y met pas hyper rassuré quand même. Elle est bonne, trouble, mais on a la chance d'avoir les dauphins qui viennent respirer super proche de nous. On reste dans l'eau presque 1 heure avec eux, c'est génial!! A notre retour au camp, on rencontre Frederico, un crocodile qui habite sous le ponton d'arrivée au camp. Il était parti en balade la veille et il est de retour pour notre plus grand bonheur. On se dit qu'un jour ce sera certainement dangereux pour un touriste, mais on est content de pouvoir le voir et le prendre en photo d'aussi près!!! Et pour nous dire au revoir, un gros cochon d'inde fait un passage dans le jardin, on est archi-fan de cet endroit!
C'est déjà l'heure de repartir, le tour pampa c'était génial aussi, super différent de celui de la jungle, et finalement super complémentaire. On regrette de ne pas avoir pris les 3 jours!! On n'a pas eu le temps d'aller chercher l'anaconda!
Voilà, on est crevé mais on a fait plein de choses géniales ces deux premières semaines. La Bolivie, ça promet si tout est comme ça!! On se retrouve sur Sucre, une des plus jolies villes coloniales du pays.